PRINTEMPS DES SPIRITUALITES 2019
PRESENTATION DE L'ENCYCLIQUE LAUDATO SI
par Pierre HURMIC
Encyclique Laudato Si par Pierre HURMIC (436.56 Ko)
Elle a été publiée il y a cinq ans, le Pape nous invitre à la relire à nouveau.
PHOTOS DU PRINTEMPS DES SPIRITUALITES
VENDREDI 10 MAI AU SOIR
CONCERT DES "CHRIST OF MUSIC" (Père de la Chanonie, JUJU, BATTEURFOU)
SAMEDI 11 MAI 2019 MATIN. TABLE RONDE.
SAMEDI 11 MAI 2019. APRES MIDI
ATELIER BD AVEC COOLUS
SAMEDI 11 MAI 2019. APRES MIDI
INTERVENTION DE PIERRE HURMIC
DIMANCHE 12 MAI 2019
MESSE DES FAMILLES
DIMANCHE 12 MAI 2019
DIALOGUE AVEC MAHMOUD DOUA
??La «Rencontre internationale interreligieuse
pour la fraternité humaine»
s’est ouverte dimanche 3 FEVRIER 2019 au Founder’s Memorial à Abou Dhabi,
aux Emirats Arabes Unis
en présence de 500 dignitaires religieux et de nombreux experts.
TEXTE COMPLET
DU DISCOURS PRONONCE PAR LE PAPE FRANCOIS
le 4 FEVRIER 2019
Al Salamò Alaikum ! La paix soit avec vous !Je remercie de tout cœur Son Altesse le Sheikh Mohammed bin Zayed Al Nahyan et le
Docteur Ahmad Al-Tayyib, Grand Imam d’Al-Azhar, pour leurs paroles. Je suis reconnaissant au Conseil des Anciens pour la rencontre que nous venons d’avoir, près de la Mosquée du Sheikh Zayed. Je salue cordialement les Autorités civiles et religieuses et le Corps diplomatique. Permettez- moi aussi un remerciement sincère pour l’accueil chaleureux que tous m’ont réservé, ainsi qu’à notre délégation.
Je remercie aussi toutes les personnes qui ont contribué à rendre possible ce voyage et qui ont travaillé avec dévouement, enthousiasme et professionnalité pour cet événement : les organisateurs, le personnel du Protocole, celui de la sécurité et tous ceux qui de diverses manières ont donné leur contribution « dans les coulisses ». Un merci spécial à Monsieur Mohamed Abdel-Salam, ancien conseiller du Grand Imam.
De votre patrie je me tourne vers tous les pays de cette Péninsule, auxquels je désire adresser mon plus cordial salut, avec amitié et estime.
Avec un esprit reconnaissant au Seigneur, en ce huitième centenaire de la rencontre entre Saint François d’Assise et le sultan al-Malik al-K?mil, j’ai accueilli l’opportunité de venir ici comme croyant assoiffé de paix, comme frère qui cherche la paix avec les frères. Vouloir la paix, promouvoir la paix, être instruments de paix : nous sommes ici pour cela.
Le logo de ce voyage représente une colombe avec un rameau d’olivier. C’est une image qui rappelle le récit du déluge primordial, présent en diverses traditions religieuses. Selon le récit biblique, pour préserver l’humanité de la destruction, Dieu demande à Noé d’entrer dans l’arche avec sa famille. Nous aussi aujourd’hui, au nom de Dieu, pour sauvegarder la paix, nous avons besoin d’entrer ensemble, comme une unique famille, dans une arche qui puisse sillonner les mers en tempête du monde : l’arche de la fraternité.
Le point de départ est de reconnaître que Dieu est à l’origine de l’unique famille humaine. Lui, qui est le Créateur de tout et de tous, veut que nous vivions en frères et sœurs, habitant la maison commune de la création qu’il nous a donnée. Se fonde ici, aux racines de notre humanité commune, la fraternité, comme « vocation contenue dans le dessein créateur de Dieu »[1]. Elle nous dit que nous avons tous une égale dignité et que personne ne peut être patron ou esclave des autres.
On ne peut honorer le Créateur sans protéger la sacralité de toute personne humaine et de toute vie humaine : chacun est également précieux aux yeux de Dieu. Parce qu’il ne regarde pas la famille humaine avec un regard de préférence qui exclut mais avec un regard de bienveillance qui inclut. Par conséquent, reconnaître à chaque être humain les mêmes droits c’est glorifier le Nom de Dieu sur la terre. Au nom de Dieu Créateur, donc, est condamnée sans hésitation toute forme de violence, parce que c’est une grave profanation du Nom de Dieu de l’utiliser pour justifier la haine et la violence contre le frère. Il n’existe pas de violence qui puisse être justifiée religieusement.
Un ennemi de la fraternité est l’individualisme, qui se traduit dans la volonté de s’affirmer soi-même et son propre groupe au-dessus des autres. C’est un piège qui menace tous les aspects de la vie, jusqu’à la plus haute et innée prérogative de l’homme, c’est-à-dire l’ouverture au transcendant et la religiosité. La vraie religiosité consiste dans le fait d’aimer Dieu de tout son cœur et le prochain comme soi-même. La conduite religieuse a donc besoin d’être continuellement purifiée de la tentation récurrente de juger les autres ennemis et adversaires. Chaque croyance est appelée à dépasser le clivage entre amis et ennemis, pour assumer la perspective du Ciel, qui embrasse les hommes sans privilèges ni discriminations.
Aussi je désire exprimer mon appréciation pour l’engagement de ce pays pour la tolérance et pour garantir la liberté de culte, en faisant face à l’extrémisme et à la haine. En faisant ainsi, alors qu’on promeut la liberté fondamentale de professer sa propre croyance, exigence intrinsèque à la réalisation même de l’homme, on veille aussi à ce que la religion ne soit pas instrumentalisée et risque, en admettant la violence et le terrorisme, de se nier elle-même.
La fraternité certainement « exprime aussi la multiplicité et la différence qui existent entre les frères, bien que liés par la naissance et ayant la même nature et la même dignité ».[2] La pluralité religieuse en est une expression. Dans ce contexte l’attitude juste n’est ni l’uniformité forcée, ni le syncrétisme conciliant : ce que nous sommes appelés à faire, en tant que croyants, c’est nous engager pour l’égale dignité de tous, au nom du Miséricordieux qui nous a créés et au nom duquel doit être cherché le règlement des oppositions et la fraternité dans la diversité. Je voudrais ici réaffirmer la conviction de l’Eglise catholique : « Nous ne pouvons invoquer Dieu, Père de tous les hommes, si nous refusons de nous conduire fraternellement envers certains des hommes créés à l’image de Dieu ».[3]
Diverses interrogations, cependant, s’imposent : comment nous garder réciproquement dans l’unique famille humaine ? Comment nourrir une amitié non théorique, qui se traduise en authentique fraternité ? Comment faire prévaloir l’inclusion de l’autre sur l’exclusion au nom de sa propre appartenance ? Comment, enfin, les religions peuvent-elles être des canaux de fraternité plutôt que des barrières de séparation ?
La famille humaine et le courage de l’altérité
Si nous croyons en l’existence de la famille humaine, il en découle qu’elle doit être protégée en tant que telle. Comme en toute famille, cela arrive d’abord par un dialogue quotidien et effectif. Il suppose sa propre identité, qu’il ne faut pas abdiquer pour plaire à l’autre. Mais en même temps demande le courage de l’altérité[4], qui comporte la pleine reconnaissance de l’autre et de sa liberté, et l’engagement qui suit à m’employer pour que ses droits fondamentaux soient toujours affirmés, partout et par quiconque. Parce que sans liberté il n’y a plus d’enfants de la famille humaine, mais des esclaves. Parmi les libertés je voudrais souligner la liberté religieuse. Elle ne se limite pas à la seule liberté de culte, mais elle voit dans l’autre vraiment un frère, un fils de ma même humanité que Dieu laisse libre et que par conséquent aucune institution humaine ne peut forcer, pas même en son nom.
Le dialogue et la prièreLe courage de l’altérité est l’âme du dialogue, qui se fonde sur la sincérité des intentions. Le dialogue est en effet compromis par la feinte, qui augmente la distance et le soupçon : on ne peut pas proclamer la fraternité et ensuite agir en sens contraire. Selon un écrivain moderne, « celui qui se ment à lui-même et écoute ses propres mensonges, arrive au point de ne plus pouvoir distinguer la vérité, ni en lui-même, ni autour de lui, et ainsi il commence à ne plus avoir d’estime ni de lui-même, ni des autres »[5].
En tout cela la prière est incontournable : tandis qu’elle incarne le courage de l’altérité par rapport à Dieu, dans la sincérité de l’intention, elle purifie le cœur du repli sur soi. La prière faite avec le cœur fortifie la fraternité. C’est pourquoi, « pour ce qui est de l’avenir du dialogue interreligieux, la première chose que nous devons faire est de prier. Et prier les uns pour les autres: nous sommes frères! Sans le Seigneur, rien n’est possible; avec Lui, tout le devient! Que notre prière – chacun selon sa propre tradition – puisse adhérer pleinement à la volonté de Dieu, qui désire que tous les hommes se reconnaissent frères et vivent ainsi, en formant la grande famille humaine dans l’harmonie des diversités »[6].
Il n’y a pas d’alternative : ou bien nous construirons ensemble l’avenir ou bien il n’y aura pas de futur. Les religions, en particulier, ne peuvent renoncer à la tâche urgente de construire des ponts entre les peuples et les cultures. Le temps est arrivé où les religions doivent se dépenser plus activement, avec courage et audace, sans artifice, pour aider la famille humaine à mûrir la capacité de réconciliation, la vision d’espérance et les itinéraires concrets de paix.
L’éducation et la justice
Nous revenons ainsi à l’image initiale de la colombe de la paix. La paix aussi, pour prendre son envol, a besoin d’ailes qui la soutiennent. Les ailes de l’éducation et de la justice.
L’éducation – en latin indique le fait d’extraire, de tirer au-dehors – c’est porter à la lumière les ressources précieuses de l’esprit. Il est réconfortant de constater comment en ce pays on ne s’investit pas seulement dans l’extraction des ressources de la terre, mais aussi dans celles du cœur, dans l’éducation des jeunes. C’est un engagement et je souhaite qu’il se poursuive et se répande ailleurs. L’éducation arrive aussi dans la relation, dans la réciprocité. A la célèbre maxime ancienne « connais-toi toi-même » nous devons accoler « connais le frère » : son histoire, sa culture et sa foi, parce qu’il n’y a pas de vraie connaissance de soi sans l’autre. En tant qu’hommes, et encore plus en tant que frères, rappelons-nous réciproquement que rien de ce qui est humain ne peut nous demeurer étranger[7]. Il est important pour l’avenir de former des identités ouvertes, capables de vaincre la tentation de se replier sur soi et de se raidir.
Investir dans la culture favorise une diminution de la haine et une croissance de la civilisation et de la prospérité. Education et violence sont inversement proportionnelles. Les instituts catholiques – bien appréciés aussi en ce pays et dans la région – promeuvent cette éducation à la paix et à la connaissance réciproque pour prévenir la violence.
Les jeunes, souvent entourés de messages négatifs et de fake news, ont besoin d’apprendre à ne pas céder aux séductions du matérialisme, de la haine et des préjugés ; d’apprendre à réagir à l’injustice et aussi aux douloureuses expériences du passé ; d’apprendre à défendre les droits des autres avec la même vigueur avec laquelle ils défendent leurs propres droits. Ce seront eux, un jour, qui nous jugeront : bien, si nous leur avons donné des bases solides pour créer de nouvelles rencontres de civilisation ; mal, si nous leur avons laissé seulement des mirages et la perspective désolée de néfastes affrontements de barbarie.
La justice est la seconde aile de la paix, laquelle souvent n’est pas compromise par des épisodes particuliers, mais est lentement dévorée par le cancer de l’injustice.
Donc, on ne peut croire en Dieu et ne pas chercher à vivre la justice avec tous, selon la règle d’or : « Tout ce que vous voudriez que les autres fassent pour vous, faites-le pour eux, vous aussi : voilà ce que disent la Loi et les Prophètes » (Mt 7, 12).
Paix et justice sont inséparables ! Le prophète Isaïe dit : « Le fruit de la justice sera la paix » (32, 17). La paix meurt quand elle divorce de la justice, mais la justice se trouve fausse si elle n’est pas universelle. Une justice adressée seulement aux membres de la famille, aux compatriotes, aux croyants de la même foi est une justice boiteuse, c’est une injustice masquée !
Les religions ont aussi la tâche de rappeler que l’avidité du profit rend le cœur inerte et que les lois du marché actuel, exigeant tout et tout de suite, n’aident pas la rencontre, le dialogue, la famille, dimensions essentielles de la vie qui nécessitent du temps et de la patience. Que les religions soient la voix des derniers, qui ne sont pas des statistiques mais des frères, et qu’elles soient du côté des pauvres ; qu’elles veillent comme des sentinelles de fraternité dans la nuit des conflits, qu’elles soient des rappels vigilants pour que l’humanité ne ferme pas les yeux face aux injustices et ne se résigne jamais aux trop nombreux drames du monde.
Le désert qui fleuritAprès avoir parlé de la fraternité comme arche de paix, je voudrais maintenant m’inspirer d’une seconde image, celle du désert, qui nous entoure. Ici, en peu d’années, avec clairvoyance et sagesse, le désert a été transformé en un lieu
prospère et hospitalier ; le désert est devenu, d’obstacle impraticable et inaccessible, un lieu de rencontre entre les cultures et les religions. Ici le désert est fleuri, non seulement pour quelques jours par an, mais pour de nombreuses années à venir. Ce pays, dans lequel sable et gratte-ciels se rencontrent, continue à être un important carrefour entre Occident et Orient, entre Nord et Sud de la planète, un lieu de développement, où des espaces un temps inhospitaliers, proposent des postes de travail à des personnes de diverses nations.
Le développement aussi, toutefois, a ses adversaires. Et si un ennemi de la fraternité était l’individualisme, je voudrais citer comme obstacle au développement l’indifférence, qui finit par convertir les réalités fleuries en landes désertes. En effet, un développement purement utilitariste ne donne pas de progrès réel et durable. Seul un développement intégral et qui a de la cohésion prépare un avenir digne de l’homme. L’indifférence empêche de voir la communauté humaine au-delà du profit et le frère au-delà du travail qu’il accomplit. L’indifférence, en effet, ne regarde pas vers demain ; elle ne fait pas attention à l’avenir de la création, elle n’a pas soin de la dignité de l’étranger et de l’avenir des enfants.
Dans ce contexte je me réjouis que justement ici à Abu Dhabi, en novembre dernier, ait eu lieu le premier Forum de l’Alliance interreligieuse pour des Communautés plus sûres, sur le thème de la dignité de l’enfant à l’ère numérique. Cet événement a recueilli le message lancé, un an auparavant, à Rome au Congrès international sur le même thème, auquel j’avais donné tout mon appui et mon encouragement. Je remercie donc tous les leaders qui s’engagent dans ce domaine et j’assure mon soutien, ma solidarité et ma participation ainsi que ceux de l’Eglise catholique à cette cause très importante de la protection des mineurs en toutes ses expressions.
Ici, dans le désert, s’est ouvert un chemin fécond de développement qui, à partir du travail, offre une espérance à de nombreuses personnes de divers peuples, cultures et croyances. Parmi elles, de nombreux chrétiens aussi, dont la présence dans la région remonte dans les siècles, ont trouvé une opportunité et apporté une contribution significative à la croissance et au bien-être du pays. Au-delà des capacités professionnelles, ils y apportent la qualité de leur foi. Le respect et la tolérance qu’ils rencontrent, de même que les lieux de culte nécessaires où ils prient, leur permettent cette maturation spirituelle qui bénéficie ensuite à la société tout entière. J’encourage à poursuivre sur ce chemin, afin que tous ceux qui vivent ici ou sont de passage conservent non seulement l’image des grandes œuvres élevées dans le désert, mais d’une nation qui inclut et embrasse quiconque.
C’est dans cet esprit que, non seulement ici, mais dans toute la bien-aimée et névralgique région moyen-orientale, je souhaite des opportunités concrètes de rencontre : que des sociétés où des personnes de diverses religions aient le même droit de citoyenneté et où soit enlevé ce droit à la seule violence, sous toutes ses formes.
Une cohabitation fraternelle, fondée sur l’éducation et sur la justice ; un développement humain, édifié sur l’inclusion accueillante et sur les droits de tous : ce sont là des semences de paix, que les religions sont appelées à faire germer. A elles, peut-être comme jamais dans le passé, incombe, dans cette situation historique délicate, une tâche qu’on ne peut renvoyer : contribuer activement à démilitariser le cœur de l’homme. La course aux armements, l’extension des propres zones d’influence, les politiques agressives au détriment des autres n’apporteront jamais la stabilité. La guerre ne sait pas créer autre chose que la misère, les armes rien d’autre que la mort !
La fraternité humaine exige de nous, représentants des religions, le devoir de bannir toute nuance d’approbation du mot guerre. Rendons-le à sa misérable cruauté. Ses néfastes conséquences sont sous nos yeux. Je pense en particulier au Yémen, à la Syrie, à l’Irak et à la Libye. Ensemble, frères dans l’unique famille humaine voulue par Dieu, engageons-nous contre la logique de la puissance armée, contre la monétisation des relations, l’armement des frontières, l’édification de murs, le bâillonnement des pauvres ; à tout cela opposons la douce force de la prière et l’engagement quotidien dans le dialogue. Que le fait que nous soyons ensemble aujourd’hui soit un message de confiance, un encouragement à tous les hommes de bonne volonté, pour qu’ils ne se rendent pas aux déluges de la violence et à la désertification de l’altruisme. Dieu est avec l’homme qui cherche la paix. Et du ciel il bénit tout pas qui, sur ce chemin, s’accomplit sur la terre.
____________________________________________
[1] Benoît XVI, Discours aux nouveaux Ambassadeurs près le Saint-Siège, 16 décembre 2010.[2] Message pour la célébration de la Journée mondiale de la paix, 1er janvier 2015, n. 2.[3] Déclaration sur les relations de l’Eglise avec les religions non-chrétiennes, Nostra aetate, n.5.[4] Cf. Discours aux participants à la Conférence internationale pour la paix, Al-Azhar Conference center, Le Caire, 28 avril 2017.[5] F.M. Dostoievski, Les Frères Karamazov, II, 2.[6] Audience générale interreligieuse, 28 octobre 2015.[7] Cf. Terence, Heautontimorumenos, I, 1, 25.
[00174-FR.01] [Texte original: Italien]
PROGRAMME
DU PRINTEMPS DES SPIRITUALITES
10-11-12 MAI 2019
LE PROGRAMME FINALISE A ETE VALIDE JEUDI 10 JANVIER PAR LE COMITE DE PILOTAGE.
Nous vous informons avec beaucoup de joie
que notre ami COOLUS vient de se voir attribuer
le prix du festival international 2019 de la BD chrétienne à ANGOULEME .
COMPTE-RENDU DE LA REFLEXION MENEE LE 30 OCTOBRE 2018
Résultat du travail participatif concernant l’avenir de notre paroisse :
Voici les premières pistes de réflexion telles qu’elles ont été énoncées. Ce travail devrait être suivi d’une 3éme réunion participative où nous pourrions compléter et analyser ces éléments et dessiner ensemble des pistes d’actions nouvelles. Il apparait clairement que le Printemps des spiritualités est un outil qui va favoriser l’ouverture et la rencontre.
Les atouts de la paroisse (40 affirmations) :
Un prêtre présent :
-
Un prêtre résident, la présence du prêtre 6x
-
Un prêtre qui porte une vision pour l’avenir,
-
Le père Bernard,
-
Evêque à la retraite
-
Une communauté organisée et active dans l’ensemble des domaines « habituels »
-
Une communauté organisée (Equipe pastorale, conseil pastoral, équipes de liturgies, de funérailles, de préparation baptêmes et mariages, etc.)
-
Des personnes habituées à s’organiser pour animer les services,
-
Des laïcs habitués à s’investir dans la vie de la paroisse (en particulier depuis le départ des sœurs)
-
Des baptisés qui prennent des responsabilités dans la paroisse,
-
Une communauté vieillissante mais dynamique 2x
-
Communauté vivante
-
Un développement de relations fraternelles entre participants,
-
Des personnes qui sont force de proposition 3x (des éléments moteurs)
-
Une communauté qui prend le risque de la réflexion :
-
Un visage d’Eglise qui a le souci de s’ouvrir aux jeunes (même si les outils sont à inventer)
-
Etre en capacité de se réunir et de réfléchir 3x (se réunir-rechercher-être là ensemble-se réunir pour discuter de certains projets)
-
Divers charismes,
-
Présence aux réunions participatives de paroissiens qui se sentent : concernés, impliqués,
-
Des qualités d’accueil :
-
Un secours catholique attentif aux pauvretés,
-
Eglise assez accueillante, entretenue, fleurie, bien chauffée et musique lors des célébrations (orgue + chants)
-
Une bonne entente entre cathos,
-
Quelques jeunes arrivés dans la paroisse,
-
Des jeunes qui demandent le baptême pour leurs enfants,
-
Messe unique le dimanche = plus de participation à la messe
Un secteur paroissial qui se lance dans des innovations
-
Un site Internet en plein développement (+ de 1100 connections/mois)
-
Reconnues par des tiers :
-
L’intérêt porté au Printemps des spiritualités par le frère Jean Baptiste, le Père de la Chanonie,
Un bon relationnel avec la collectivité locale
-
Mairie relativement ouverte,
-
Une reconnaissance locale par le Maire
Les Faiblesses (20 affirmations) :
Des paroissiens vieillissants :
-
Une gouvernance qui propose des choses davantage pour les anciens
-
Assemblée vieillissante
-
L’absence des 20-45 ans et la conséquence : absence des jeunes et des enfants
-
Très peu de contacts avec les gens de moins de quarante ans sauf baptêmes
-
Inscriptions à l’Eveil de la foi moins nombreuses que les baptêmes,
-
Très peu d’enfants catéchisés
-
Aucun mouvement de jeunes
-
Manque de jeunes 3x -pas de jeunes, pas d’enfants dans le groupe paroissial, dans la liturgie (musique et lecture) ; pas de jeunes à la messe
-
Les jeunes générations inconnues
-
Un épuisement des « troupes » ?
-
Manque de personnes lorsqu’il y a des cérémonies
-
Pas toujours d’animateurs de chant
-
Immobilisme des célébrations (pas de changement depuis des années/ la forme)
-
Manque d’adaptation des différents services d’église
-
Manque de partage dans les tâches et les responsabilités,
-
Et la spiritualité dans tout ça ?
-
Difficulté pour entrainer d’autres dans une recherche spirituelle
-
Et autres sujets…
-
Manque d’attention aux autres communes du secteur paroissial 2x (quel lien entre St Aigulin et les autres communes ?)
-
Pas de lisibilité de l’action solidaire de l’Eglise et autres,
-
Le jambonneau manquait dans la choucroute !!!
LES OPPORTUNITES (25 affirmations) :
Des désirs de rencontres, de renouvellement, tisser des liens nouveaux ?
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L’initiative du Printemps des spiritualités 5x ; le souci d’ouverture et le dynamisme d’un groupe de paroissiens peut, avec le printemps des spiritualités attirer du monde, jeunes et moins jeunes.
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Des idées nouvelles qui peuvent toucher de nouvelles personnes: Printemps des spiritualités, église verte, éveil à la Foi
Des assemblées nombreuses, dynamiques et réussies
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Fête de Noël dynamique chaque année,
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Les célébrations « grand public » Rameau-Pâques-Noël
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Messe des familles dynamique également
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Animations et mouvements « para-catholique » : scoutisme, concerts, soirées conviviales (choucroute)
Des idées qui émergent ?
-
Pourquoi pas une catéchèse d’adultes ?
-
Groupes de lecture ?
-
Temps de partage de la parole ?
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Aller voir ailleurs ce qui se passe ?
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Volonté de se former !
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Les réflexions proposées par le diocèse…
Des opinions, des avis, des signes prometteurs…. :
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La fin d’un certain visage d’Eglise est une opportunité à saisir pour inventer ENSEMBLE notre visage de l’église de l’Avenir
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Se servir des connaissances de chacun et les mettre en commun
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Des participants désireux de ne pas se résigner à une quelconque FATALITE
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La présence du Père Bernard attire du monde à la messe
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Un prêtre ouvert à une église de l’avenir faisant une vraie place aux baptisés désireux de s’investir dans la gouvernance,
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Une situation géographique aux limites des départements 17-16-33-24 qui ouvre la réflexion sur la notion de bassin de vie (à cheval sur plusieurs diocèses).
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Apparition d’une nouvelle église universelle qui réunira les spiritualités les plus diverses (« j’y crois »)
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Création d’un blog paroissial
-
Le courage de se poser à temps les vrais problèmes
LES MENACES (22 affirmations) :
Après nous le déluge ? (!!!)
Des menaces qui touchent la façon habituelle d’exprimer la foi : présence à la messe, rôle du prêtre, liturgie, mouvements d’église, cléricalisme, etc.
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Vieillissement de l’assemblée dominicale
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Disparition des éléments moteurs
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Risque de diminution de fréquentation, perte des pratiquants âgés,
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Perte de la foi, perte du message du Christ,
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Disparition de l’institution de l’église telle que nous la connaissons aujourd’hui
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Perte de l’« essence » de la messe en voulant plaire au plus grand nombre pour faire revenir les gens à la religion.
-
Un immobilisme dans la conception de l’église,
-
Le souci de ne pas heurter une conception plutôt immobiliste de l’église
-
Des paroissiens qui sont parfois dans l’obéissance, et pas dans la force de proposition
-
Difficultés à fédérer les communes autour d’un projet fort pour l’avenir,
-
Manque de prêtres dans un proche avenir 2x –de moins en moins de prêtres
-
Absence totale de paroissiens à la messe
-
Une difficulté à aborder une lecture catholique ouverte des questions qui fâchent (débats en lien avec la bioéthique)
-
Ne pas redécouvrir(ou connaître) la richesse de la liturgie
-
Manque de propositions offertes aux jeunes : s’engager auprès des malades, des démunis…
-
Faut-il continuer à baptiser s’il n’y a pas d’éducation chrétienne ?
-
La parole non respectée par les parents des jeunes baptisés : inscription au caté
-
Certains paroissiens se désintéressent peut être de la messe ?
-
On ne passe pas le relais assez tôt ?
-
Dans 10 ans, quelle église ?
-
Dans 20 ans aura-t-on encore un prêtre ?
-
« l’arrivée de l’Islam » : confusion dans certains esprits de l’ISLAM et de l’ISLAMISME (question importante qui reste à traiter en communauté);
Les éléments recueillis SONT ICI SOUMIS A VOTRE ANALYSE.
Ils engagent une réflexion qui pourrait être formulée de la façon suivante :
-quelle stratégie désormais pour faire que les jeunes se sentent concernés ?
-quelle « ouverture » aux différences (différences d’âge, différences de modes de vie, différences de cultures, différences de convictions, y compris religieuses… ) ?
-quelle place pour la peur dans notre approche de l’autre ?
-quelle place pour le dialogue inter-religieux ?
-quelle Eglise souhaitons-nous dans 10 ans ?
-Comment maximiser nos atouts, et utiliser nos forces pour tirer parti des opportunités?
ECHANGE AVEC FRERE JEAN-BAPTISTE FADY,
prêtre dessinateur du LAPIN BLEU
14 OCTOBRE 2018
Frère Jean-Baptiste (membre de la communauté de la Croix Glorieuse ) venait aujourd'hui de PERPIGNAN échanger avec nous au sujet de la pastorale du LAPIN BLEU, son personnage de bande dessinée , rieur certes mais profondément catéchétique . Il nous a expliqué sa démarche ainsi que les parcours de catéchèse qu'il développe sur son blog http://lapin-bleu.croixglorieuse.org/ , une vignette illustrant toujours une parole évangélique précise. Vous en trouvez d'ailleurs quelques exemples sur notre blog depuis sa création, ONGLET CATHECHESE. Il a ensuite évoqué sa participation en MAI 2019 à notre PRINTEMPS DES SPIRITUALITES, expliquant qu'il proposerait un atelier bande dessinée. Ce premier contact avec les paroissiens a permis à chacun de percevoir l'enjeu fondamental du PRINTEMPS DES SPIRITUALITES, à savoir la rencontre, le relationnel comme substrat de notre vivre-ensemble tant citoyen que spirituel, toutes les spiritualités mettant à l'honneur la relation à l'autre et à ses différences en tant que facteur d'épanouissement de chacun dans le respect de tous.
REUNION DU 18 JUILLET 2018
COMPTE-RENDU DES ECHANGES AUTOUR DES 4 ATELIERS PROPOSES
PRINTEMPS DES SPIRITUALITES 2019 .
ATELIER PRESENTATION DU PROJET DU PRINTEMPS
I.AFFIRMATIONS :
- Le projet fait un peu penser à la fête des voisins. Ca marche ! Les gens se découvrent.
- Bonne idée, qui va permettre la rencontre élargie des habitants.
- Projet « passionnément intéressant », axé sur la prise en compte de la différence. Il faut le faire !
- Un but est d’aller chercher les jeunes hors les murs. Le projet est-il en adéquation ?
- Il faudrait pouvoir inviter un représentant du bouddhisme. Une implantation du côté de Sainte-Foy la Grande. Certains sont en recherche, attirés par les spiritualités orientales. Ils pourraient être intéressés par le bouddhisme et découvrir les autres.
- A Angoulême ont lieu les DEAMBULATIONS MYSTIQUES ( conférences, concerts, arts, film/débat) . C’est une manifestation axée sur la recherche de spiritualité. Le projet de PRINTEMPS DES SPIRITUALITES est en parenté avec cette initiative, qui marche bien. Mais
- le projet de Saint-Aigulin est davantage axé sur l’écospiritualité
- les gens sont appelés à participer activement
Ce sont deux points forts.
II. QUESTIONS :
- Comment faire pour intéresser les gens, surtout les jeunes, les nouveaux habitants ?
- Quelles pistes pour agir ?
III.REFLECHIR ATTENTIVEMENT A UNE STRATEGIE DE COMMUNICATION . PISTES POUR AGIR . La commission communication a une grande importance. Il faudra prendre appui sur l’avis de professionnels. (solliciter le service COM du diocèse, et éventuellement un pro de la com qui accepterait de conseiller à titre gratuit).
Proposer aux jeunes d’être acteurs. Ils vont participer à l’animation d’une soirée musicale. Peut-être qu’ils auraient des idées pour la journée écospiritualité ? Leur demander. Aller voir les associations, aller au contact .
1)COMMUNIQUER EN INTERNE ( solliciter de l’intérieur les réseaux des services et des mouvements catholiques comme le cathéchisme, le MCR…, ne pas hésiter à faire des piqûres de rappel, demander clairement aux gens de la paroisse d’aider, il faut que chacun se bouge./ demander au diocèse de mettre l’info sur son site internet/ communiquer auprès des écoles catholiques)
2)COMMUNICATION EXTERNE (formuler peut-être sur nos affiches de façon plus neutre « AVEC DES ANIMATEURS DE DIFFERENTES SPIRITUALITES » au lieu de dire « un musulman, un orthodoxe…etc. Cela peut faire peur, rebuter. / A LA BARDE, on peut faire passer un document d’annonce du PRINTEMPS et la mairie le distribuera dans les boîtes aux lettres, comme pour les autres manifestations associatives. Dans les autres communes ce sera peut-être pareil ./ affichage municipal/ penser au journal LE PETIT BARDAIS, il est édité début janvier, donc leur communiquer l’info avant ! / d’autres communes ont un journal communal/ solliciter les écologistes de la transition, le Pape en appelle à « tous les hommes de bonne volonté » pour se mobiliser en faveur de la maison commune/ aller voir les associations, entrer en contact avec des jeunes, leur demander s’ils veulent participer/ projet de clip vidéo dans lequel les paroissiens chanteraient, on pourrait créer nos paroles, montrer notre visage d’église sur internet et faire une cagnotte en ligne)
3)COMMUNICATION REFLECHIE COLLECTIVEMENT (la commission communication a une importance vitale. Proposition est faite à tous d’y participer. Un participant indique que sa fille est directrice de com dans une mairie. Il propose, pour le projet de clip vidéo, de se renseigner sur les droits auprès d’un avocat de droit social/ On peut utiliser une bande sonore récente en demandant à l’artiste son accord écrit/).
ATELIER: « LES SPIRITUALITES DEMAIN ? »
Propos des participants
On a commencé par citer la fameuse phrase attribuée à Malraux : « Le XXI siècle sera spirituel ou ne sera pas… ».
1-Essai de définition de la spiritualité.
- C’est une démarche qui va au-delà de ce que je vois, du matériel, du monde visible. La spiritualité peut être religieux ou non.
- Les spiritualités commencent par les philosophies et peuvent continuer par les religions. Elles essaient de répondre aux questions : qui sommes-nous ? D’où venons-nous ? Où allons-nous ?
- Beaucoup de gens disent : on ne peut pas naître et mourir sans qu’il n’y ait rien. Les humains se le disent depuis qu’ils ont commencé d’enterrer leurs morts, c’est-à-dire 100 000 ans avant notre ère.
2-Contexte actuel
- Autrefois, il y avait un mur entre catholiques et protestants, on s’ignorait. Aujourd’hui on se connait mieux, on se rencontre, on partage la parole de Dieu.
- Nous sommes maintenant dans une société plurielle où vivent ensemble des chrétiens, d’autres croyants, des agnostiques et des athées. Dans nos relations amicales, c’est ainsi.
- Des gens qui ne sont pas chrétiens disent vivre dans une spiritualité, ainsi des francs-maçons.
- Des jeunes sont attirés par le bouddhisme, ce qui est facilité par les voyages. Les jeunes recherchent de la sobriété pour réagir contre une consommation excessive.
3-Difficultés possibles
- La spiritualité peut ouvrir aux autres mais aussi replier sur soi-même.
- La religion, chacun n’en a pas la maitrise par contre, chacun peut créer sa spiritualité qui peut devenir très individualiste.
- En s’ouvrant aux autres, ne pas renier son identité.
- Le dialogue entre religions et spiritualités différentes ne doit pas aboutir à de la confusion.
4-Convictions et orientations pour l’avenir
- L’esprit saint habite tout être humain.
- Mes 2 fils ne pratiquent pas la messe mais ils ont une forte spiritualité, d’autant que l’on croit beaucoup à l’amour…
- Comment permettre aux jeunes de s’interroger sur le sens de leur vie ?
- On prend conscience qu’il faut faire quelque chose pour l’écologie ; mais il ne faut pas vouloir tout tout de suite…
- Ce qui est sûr, c’est que les jeunes et les vieux recherchent l’amour. Car on ne peut pas vivre sans amour. C’est le nerf de toute religion et de toute spiritualité.
ATELIER « MIXITE DES ÂGES » .
AFFIRMATION : pour intéresser les jeunes, pensons à prévoir un dialogue avec eux
CONSTATS : on ne les voit guère à la messe, ils semblent se tenir à l’écart de l’Eglise
Bien ciblé, le week-end ! (pas trop long)
PISTES POUR AGIR :
- en plus du concert, prévoir des échanges , des réflexions sur des sujets pertinents et percutants pour les jeunes
- problème du concert : les jeunes risquent de ne venir qu'au concert et ne participer à rien d'autre
- faire attention à la communication (l'ouvrir au public le plus largement possible )
- réalisation d'une fresque ( en relation avec l'art sacré )
- pièce de théâtre ( pourquoi pas adapter une bd du lapin bleu au théâtre..?)
- danser le madison
- faire participer les enfants de la catéchèse
- organiser un bal traditionnel ( folk, occitan )
Les idées s’organisent en fonction de centres d’intérêt ludiques (danse, peinture, musique…) . Il se dégage des échanges le besoin de proposer des activités (=participation active) festives (=plaisir à vivre ensemble).
Nous déclinons SUR LE MODE D’UN VIVRE ENSEMBLE JOYEUX l’idée force du PRINTEMPS DES SPIRITUALITES:
FAIRE DU LIEN POUR FAIRE DE L’HUMAIN ET RENCONTRER LE DIVIN .
- ATELIER ECOLOGIE –
Conseils ou questions :
Mettre en valeur l’aspect spirituel de l’écologie des ateliers,
Comment faire pour que les ateliers ne soient pas une simple activité manuelle, mais débouchent sur une réflexion ? Ne pas perdre le fil rouge « spiritualité ».
Affirmation : amener à un respect de la nature c’est déjà sensibiliser…
Comment trouver des animateurs pour les ateliers découverte (Oiseaux, plantes, etc.)
Propositions :
- Jeux participatifs autour de la nature (terme et démarche de coopération : ados ?)
Ateliers fabrication de produits ménagers
« Anne Nature » spécialisée dans la récolte de plantes sauvages, ballade et cueillette, séchage et fabrication de tisane.
Traitements naturels pour les plantes : purin de prêles, d’ortie, macération pour les tomates (ail, sauge, laurier, prêle savon noir)
Recette jardinage : coquilles d’œufs pour la cloque du pécher,
de l’ail planté autour du pied ?(PV)
les peaux de pomme de terre= désherbant ?
« La rencontre de l’esprit et de la main… » atelier bricolage avec des artisans pour les 10-15 ans (M.Epron)
Les couleurs : savoir harmoniser les couleurs…concours ?
Se déguiser avec des feuilles : couronnes, traînes…
Faire des créations avec des légumes, des herbes, des feuilles, des morceaux de bois (M. Epron Cf. Barbezieux)
Fabriquer des arcs et des flèches…(attention sécurité)
Fabriquer une flute avec du bambou (Janine et M.Epron)
Faire un petit écusson en tissu et le peindre
Modelage d’argile
- Parcours jeux de piste, découverte
Quizz ou jeux de pistes sur la nature
Essayer d’obtenir le calme, leur faire observer la rivière, repérer les bruits, les odeurs…
Se promener, chercher des plantes que l’on peut nommer
Distinguer les odeurs, vaste sujet ?
Promenade organisée par la commune de st Aigulin (on peut s’appuyer sur cette initiative)
- Pique-nique après la messe : zéro déchets :
Venir avec un pique-nique sans emballage plastique, peser les déchets du pique-nique et réaliser un concours de la famille « 0 déchet »
MERCI A TOUS DE VOTRE PARTICIPATION A LA REUNION QUI A EU LIEU LE 18 JUILLET.
VOICI QUELQUES PHOTOS... LES ECHANGES ONT ETE RICHES DE VOS PROPOSITIONS. Le comité de pilotage vous adresse un grand merci pour votre mobilisation, en plein été !
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MERCREDI 18 JUILLET 2018 . 20H. SALLE SAINT FORT.
REUNION PROJET PRINTEMPS DES SPIRITUALITES
VENEZ VOUS METTRE AVEC NOUS AUTOUR D'UNE TABLE !
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Afin d'élaborer une organisation qui intègre vos envies, vos suggestions, qui tienne compte de ce que VOUS voulez pour le PRINTEMPS DES SPIRITUALITES nous vous donnons RDV LE MERCREDI 18 JUILLET à 20H, salle SAINT FORT (salle à gauche de l'église, au fond du parking). Sous la forme d'ateliers ( un thème par table, 15MN à passer par table pour chacun, puis restitution collective de la réflexion d'ensemble) , venez CONSTRUIRE AVEC NOUS !
NOUS AVONS BESOIN DE TOUT LE MONDE, toutes les aides et les bonnes volontés sont les bienvenues.
LE PRINTEMPS DES SPIRITUALITES SERA CE QUE NOUS EN FERONS. Soyons confiants en l'Esprit , à nous tous, nous pouvons faire une réussite de ce temps d'échange, de convivialité entre générations, de rencontres culturelles, religieuses, spirituelles...Donnons envie à ceux qui ne se connaissent pas de "s'approcher" et de "se laisser toucher" (démarche de carême CCFD que nous avons suivie cette année).
PROJET DE PRINTEMPS DES SPIRITUALITES
Saint-Aigulin. Pâques 2019
(présenté en conseil paroissial le 17 avril 2018)
Le PRINTEMPS DES SPIRITUALITES est conçu comme un temps de rencontre , d’échange, de convivialité et de spiritualité. Il se veut fédérateur d’une dynamique sur le territoire du secteur pastoral. Dynamique incluant croyants , indécis et non-croyants, pour SE RAPPROCHER et SE LAISSER TOUCHER…dans la cohérence de la démarche de carême 2018 du CCFD ( comite catholique de lutte contre la faim ) que nous avons suivie.
L’ idée est de TISSER DU LIEN pour faire de l'humain et rencontrer le divin.
Format de l’événement : 2 jours/1 soirée ( repas grillades+ musique)
Quand ? APRES PAQUES . ( 1, 2 semaines après)
OBJECTIFS:
A/ Proposer un événement qui soit à la fois une fête (avec musique et festoiement) ET un temps spirituel, afin de rendre perceptible aux yeux de tous, croyants ou non, catholiques ou non, que la spiritualité est une dimension intrinsèque de la personne humaine.
B/ Un événement qui mette en actes une forme de fraternité joyeuse, rassemblant les différences (ruraux, néo-ruraux, rurbains, jeunes, moins jeunes...) et révélant un visage d'Eglise que certains n'ont jamais vraiment rencontré.
C/ Une démarche de lutte contre les intolérances qui soit un pied de nez à tous les sectarismes. Qui soit l'occasion de fédérer des attentes, souvent informulées, à résonance spirituelle.
D/ Orchestrer une dynamique (dans la perspective de la pérennisation du PRINTEMPS SPIRITUEL) autour de la RENCONTRE, raison pour laquelle plus le temps passe, plus je me dis que la visée de notre aventure devrait être oecuménique. L'implantation protestante est importante en Charente-Maritime...Et de plus en plus de familles musulmanes quittent Bordeaux pour habiter aux alentours...
Rencontre des religions, rencontre des arts qui touchent les jeunes (BD, musique...), rencontre des coeurs.
En tissant du lien, on tisse de l'humain...
E/ Offrir une perspective : l'EGLISE DE L AVENIR, à laquelle oeuvre le Père Bernard dans le prolongement de VATICAN II. Eglise où de plus en plus de laïcs formés prennent des responsabilités, des initiatives...Eglise inclusive qui accueille toutes les différences et réfléchit aux mutations indispensables pour accompagner un XXIème siècle dont les bouleversements sont ceux d'une civilisation qui naît...car désormais l'homme décode le génome...il est évident que ce qui est possible n'est pas forcément souhaitable, cependant les questions de bioéthique ne peuvent se résumer à "interdisons tout, c'était mieux avant"..:
Deux axes de réflexion majeurs pour les conférences:
-l'EGLISE DE L AVENIR
-LES QUESTIONS DE BIOETHIQUE (fin de vie, GPA (gestation pour autrui), PMA (procréation médicalement assistée): le diocèse a lancé une réflexion à la faveur des Etats généraux de la bioéthique qu’il semble intéressant de prolonger car ces questions nous invitent à conjuguer fraternité avec miséricorde ).
PROGRAMME
- un atelier BD animé par COOLUS, alias frère Jean-Baptiste FADY, dessinateur du LAPIN bleu.
-1 ou 2 temps musicaux.
- 1ou 2 repas partagé(s) (grillades, salades)
-des conférences.
CRITERES D’EVALUATION
Pour l'édition 2019 du PRINTEMPS SPIRITUEL, qui sera une première, nous pourrions être heureux si :
- l'événement est fédérateur dans la paroisse auprès des énergies déjà identifiées, et si des baptisés profitent de l'occasion pour prendre des responsabilités.
-les paroissiens habitant les autres communes du secteur pastoral se regroupent pour ce temps festif
-les visiteurs sont de nouveaux venus
-les saint-aigulinois se sentent concernés et s'approprient l'événement
-les paroisses hors secteur pastoral font le déplacement...ce qui serait un début de RENCONTRE INTER-PAROISSIALE dans le doyenné mais aussi au-delà ... Nous sommes tout au sud du département...le centre de gravité du doyenné semble plus au nord...Mais nous pouvons faire d'un point faible une force d'ouverture sur les autres départements (33,16 et 24)...
-les inscriptions à l' EVEIL A LA FOI augmentent
-le nombre de connexions sur notre site paroissial et la participation dominicale sont en hausse
-le nombre des participants dépasse 100.
Reste à développer une stratégie d'adhésion à un projet un peu fou, j'en conviens, mais sans passion, sans "rêver le monde", nous ne changerons pas le réel...Reste aussi à associer les participants, en tout cas à leur proposer cette association dans la co-création...je voudrais que tous se sentent acteurs et concepteurs...les idées seront les bienvenues !
Béatrice L-D