COMPTE-RENDU DU PELERINAGE DES ELUS PUBLICS

LOURDES , 11-14 OCTOBRE 2018

 

Hélène LEGENDRE

Simple conseillère municipale, j’étais au rendez-vous des chrétiens élus publics pour le pèlerinage à Lourdes du 11 au 14 octobre 2018.


Le thème semblait passionnant : les nouvelles responsabilités des élus à l’ère technologique : vers le discernement en réponse aux soucis du pape François, exprimés le 5 octobre 2017.
« On ne saurait passer sous silence le matérialisme sans scrupule qui caractérise cette alliance entre l’économie et la technique , qui traite la vie comme une ressource à exploiter ou à rejeter en fonction du pouvoir et du profit. (…) Un authentique progrès scientifique et technologique devrait au contraire inspirer des politiques plus humaines ».


Mon intuition ne m’avait pas trompé : qualité des conférences et connaissances approfondies des intervenants sur quatre thèmes :

- Transformation des territoires par le numérique . Dominique Boullier
- Témoignage d’un maire : technologie, État civil et vie intérieure . Mathieu Schlésinger  
- Quelle démocratie à l’ère des nouvelles technologies ? Mme Dorothée Benoit -Browaeys
- La place de l’humain face au défi numérique . Francis Jauréguiberry .


Nous étions une bonne centaine, assis sur les sièges de l’hémicycle qui recevra dans quelques jours la session d’automne des évêques de France, dont deux de Charente-Maritime accompagnés par notre vicaire général le Père Bertrand Monnard : Alain Margat maire de Corme Royal et moi-même, représentant l’élu de base... étonnée d’être très à l’aise avec sénateur ou président du conseil constitutionnel grâce à la simplicité de leur approche humaine.


Temps forts d’expression de la foi dans les espaces disponibles… Un moment fut particulièrement apprécié : la veillée à l’hémicycle pour une méditation du chapelet (mystères lumineux) avec cette prière du pape qui demande à Dieu « que s’accroisse le nombre d’hommes politiques capables d’entrer dans un authentique dialogue qui s’oriente efficacement pour soigner les racines profondes et non l’apparence des maux de notre monde ».


Gardons présent à l’esprit que la politique ( tant dénigrée) est une vocation très noble : « elle est une des formes les plus précieuses de la charité, parce qu’elle cherche le bien commun.»